En ce Jour de la terre, je nous invite à souligner notre lien intrinsèque à la nature, au vivant, en s’inspirant d’un arbre emblématique : le baobab d’Afrique. Le mythique baobab (présent dans plusieurs pays africains, du sud saharien jusque dans les forêts de Madagascar), est porteur de puissants symboles dans l’imaginaire collectif ; c’est un arbre sacré et vénéré dans de nombreuses cultures. Il est appelé l’arbre médicament ou l’arbre du pharmacien car dans la pharmacopée traditionnelle africaine, toutes les parties du baobab (racines, écorces, feuilles, pulpe et graines) sont utilisées pour la préparation de nombreux remèdes. L’ayant choisi comme totem, le baobab a également pris racine dans notre organisation. Ses propriétés médicinales m’évoquent les qualités humaines que l’on retrouve chez les leaders transformateurs, on parle même aujourd’hui de leaders guérisseurs. Trois vertus inspirantes du baobab Il est d’abord reconnu pour être un fortifiant naturel. En effet, la pulpe du fruit du baobab (bouye) a une des plus grandes teneurs en vitamine C, en calcium et en oligo-éléments essentiels. Cette pulpe est également riche en fibres et en antioxydants. Cela lui vaut le titre de « superaliment ». Le baobab est donc une source d’énergie exceptionnelle pour qui consomme ses nutriments. Si je fais le parallèle avec l’exercice du leadership, mes années d’observations en tant qu’accompagnateur de leaders, me font dire que ceux qui font la différence dans leur milieu sont ceux qui agissent comme fortifiant auprès des personnes. À leur contact, on se sent réénergisé. Ce sont des personnes généreuses, justes et humbles, dont les intentions, les paroles et les actions sont bien alignées avec leurs valeurs. Collaborer, échanger avec ces leaders m’aide aussi comme accompagnateur à me ressourcer auprès d’eux et à grandir intérieurement. La deuxième vertu du baobab qui m’inspire grandement est qu’il soulage les symptômes en lien avec les maladies inflammatoires (maux gastriques, douleurs musculaires etc.). C’est aussi un puissant anti-oxydant. Sa composition hors du commun contribue à la régénération de l’organisme. Si je fais le lien avec les organisations, je constate que la plus grande source de stress et de détresse au travail, réside dans les situations que les personnes ont du mal à « digérer ». La plupart du temps, ces enjeux concernent les relations humaines avec le supérieur hiérarchique et les relations au sein des équipes. Et selon moi, ce type de maux peut être soulagé rapidement et sans frais par des remèdes naturels que sont : la présence et l’écoute attentives, le discernement, la parole juste et le geste cohérent du leader guérisseur. Enfin, la troisième vertu du baobab que j’admire est l’usage symbolique que l’on en fait sur le plan spirituel. Appelé arbre de vie, ou arbre à palabres, le baobab sert d’abri aux voyageurs contre les intempéries ou lorsqu’il fait très chaud. La légende veut que les vieux baobabs servent également de lieu de connexion avec les esprits des ancêtres, pour communiquer avec l’au-delà. Tout comme le baobab, les leaders transformateurs sont (parfois malgré eux) des refuges où l’on peut reprendre son souffle en toute sécurité, des sources d’inspirations et de sagesse. « La force du baobab est dans ses racines » dit le proverbe africain. Le leadership transformationnel se développe également en agissant à partir des convictions et des constructions profondes. C’est par ailleurs ce que propose Concilium Capital Humain : accompagner les personnes et les organisations vers la réussite, en harmonie avec leurs intentions et valeurs fondamentales. Il arrive que l’on me nomme le « baobab », parce que je suis celui qui aime rassembler, réconcilier les personnes avec elles-mêmes et avec les autres. Laissez-moi vous confier que cela me remplit de joie et de gratitude et que c’est avec la plus grande humilité que je tente d’incarner de mon mieux les mêmes vertus que cet arbre si cher à mon cœur. Hubert M. Makwanda Président, accompagnateur et conseiller stratégique